SuicideGirls.com - Pin-Up Punk Rock and Goth Girls

juin 29, 2005

The Boy Whose Skin Fell Off

La chaine TLC présentais hier et avant-hier un documentaire des plus touchants concernant un homme de 36 ans nommé Jonny Kennedy.
Depuis sa naissance, il a souffert d'une maladie rare apellé le "EB" qui fait en sorte que sa peau se détache littéralement de son corps et qu'elle n'a jamais le temps de se regénérer à cause des nombreuses cicatrices. Il doit toujours se déplacer en chaise roulante. Rendu à l'âge adulte, Jonny a apprit qu'il avait aussi le cancer de la peau et qu'on ne lui donnait qu'un ans à vivre.
Après cette nouvelle déchirante, Jonny décida de faire quelque chose qui marquera son existence. Il approche un réalisateur qui pourra documenter sa vie ainsi que sa mort. Ce documentaire s'apelle: "The Boy Whose Skin Fell Off" et si vous avez le chance de pouvoir le capter à la télévision, svp écoutez-le.
Évidemment, ce documentaire nous jette vaiment à terre. Jonny est gravement malade et on le voit se déteriorer de plus en plus. On y montre ses derniers mois où il fait construire son propre cerceuil avec un tigre et des étoiles dessus. Il organise ses funérailles pour qu'elles soient la moin triste possible. Il approche ces amis en demandant qu'ils fassent des blagues lors de la cérémonie car il sait que sa mère sera dévastée. Jonny nous dit que nous devrions tous prendre le temps d'organiser nos funérailles pour qu'elles soient la plus parfaite possible comme nous le faisons à notre anniversaire.
Il rêvait de piloter un avion et il l'a fait. Le moment qui m'a vraiment fait mal est le matin ou la mère de Jonny enlève les bandages qui recouvrent 70% le corps de celui-ci car il faut les changer une fois par semaine. Il crie de douleur parce que certains bandages sont collés aux cicatrices. C'est alors qu'on nous révèle la vérité, celle qui choque, celle qui heurte. Le corps de Jonny n'a que des petits morceaux de peau très pâles et le reste est recouvert de gales, de cicatrices, de passages bleuté, verdâtre et mauve. Son dos n'a carrément plus aucune protection, la peau n'a pas pu se refaire.
Malgré tout, il garde le sourire et aime bien se moquer de plusieurs chose. À un moment donné, il assiste à une session de photgraphie à l'extérieur avec plusieurs jeunes malades et de quelques célébrités pour la publicité de la fondation pour la maladie.
Une femme extrêmement jolie et rayonnante commence à lui parler et à demander de ses nouvelles. Puis, la femme commence à pleurer en lui disant que l vie doit être vraiment très dure pour lui. Jonny répond qu'il faut vivre au jour le jour... La femme le quitte en l'embrassant sur la joue et en le serrant dans ses bras.
Quand Jonny se retrouve seul, il regarde la caméra et dit: "T'as vu ça? Je sais comment attirer les filles!". Parce qu'elle sont touchées par son cas. Donc, il ne manque pas d'humour mais il ne peut quand même pas éviter les rares moments où Jonny ne peut s'empêcher de pleurer en pensant à son cas.
Ce documentaire m'a chavirée et de voir un cas comme celui-ci ne peut que me toucher et me faire pleurer. Pendant quelques temps, on fait parti de sa vie et sa mort nous fait aussi ml que si ça serait un de nos proches.
J'ai aucune idée si le raison TLC va repasser ce documentaire, mais je l'espère. Je vous invites à lire quelques articles à son sujet.

It's so cute !!!

Mon père amène ma mère dans le nord pour la fin de semaine pour souligner leur 26e anniveraire de mariage. Et le plus mignon là dedans ? C,est que ma mère n'en a même pas connaissance ! Ben oui, mon père a organisé ça en toute discrétion. Il en a parlé à la secrétaire de ma mère qui elle, a créer une genre d'invitation pour un congret d'infirmière à Québec )ce qui est totalement faux) et qu'elle doit absolument rentrer immédiatement chez elle.
Quand ma mère va arriverà la maison mon père va lui dire qu'elle n'a que 30 minutes pour faire ses bagages et qu'il l'amène quelque part !
Je trouve ça super beau et romantique. C'est le genre de surprise que j'adore.
Tu ne sais pas ce qui va arriver, on te dit seulement de te préparer le plus rapidement possible. C'est le genre de petite attention que les filles/femmes adorent par dessus tout. Savoir que son amoureux a organisé quelque chose en cachette seulement pour nous faire plaisire..
aah.....je ance un grand soupire !

juin 26, 2005

pellows fight!!!

OUIIIIIII........OUIIIIIIIIIIIIII. (s'en est presque jouissif) j'ai enfin reçu mon nouveau lit DOUBLE aujourd'hui !!! YEP YEP YEP Vous pouvez pas savoir comment je suis contente de l'avoir enfin dans ma chambre. J'ai jamais pu comprendre pourquoi les parents achètent un lit simple à leur enfants quand ils sont en âge de...de... ben quand ils deviennent adolescents. Je n'exagère même pas en vous disant que j'avais le même putain de lit simple depuis ma rentrée en 5e année primaire....PRIMAIRE BATARD! Avant, j'y pensais même pas. Ok.j'ai un lit pour dormir, parfait. Et là un jour (oui mes chers frères, le jour où j'ai eu mes premières pensées obscènes) je me suis dit que mon lit valait de la merde. Parce que si je voulais faire des trucs (comme genre...des obscénités) ben j'allais être pas mal coincée parce que ya tout simplement pas de place pour deux personnes dans un lit simple pour enfant. Mais bon, jusqu'à il y a quelques mois j'avais jamais eu de relation sérieuse donc jamais eu à "utiliser" mon lit de manière constructive. Mais là, BING BANG Laurent arrive dans ma vie (il y a 7 mois de ça) et j'ai rapidement conclu qu'il me fallait un lit plus grand. Parce que lit plus grand veut dire plus d'espace, veut dire plus de confort, veut dire une plus grand terrain de jeu. Vous catchez ??? Parce que oui Laurent dormait de temps en temps chez moi mais il le faisait parce qu'il voulait être avec moi et non parce que le lit était confortable. On arrivait jamais à bien dormir pis finalement je me réveillais étampé dans le mur avec la marque de l'oreiller sur la joue droite. Et je sais pas si vous avez déjà essayé de forniquer (et non FOURNIQUER) dans un lit comme le mien mais par moment c'est assez compliqué. Du genre qu'on doit plus se concentrer à ne pas tomber du lit que sur son propre plaisir. MOUAN...pas super le fun. Et le pire dans tout ça mes amis c'est que même si -au grand malheur- je tombe du lit, ben je ne peux même pas me dire :"vue que j'ai tomber, Laurent va avir pitié de moi et va m'aider à me relever" ... BEN NON...parce qu'imaginez-vous donc que c'est arrivé récemment et à la place de s'inquiéter pour moi ben il a rie dans ma face!!!!! t-k..tout ça est peut-être bien beau et bien drôle mais ça l'a vraiment pas été le cas quand j'ai demandé à mes parents si Laurent pouvait venir coucher chez moi la première moi. Voici une reconstitution brève de la situation en question: Véro: uhm...maman Suzanne: Quoi? Véro: Est-ce que Laurent peux coucher ici ce soir ? Suzanne: ...pourquoi? Véro: Ben parce que ça me tente Suzanne: ok ben fait gonfler le matelas dans le sous-sol Véro: ee..non je veux qu'il dort dans ma chambre Suzanne: Ben met le matelas gonflabe dans ta chambre debord Véro: non, je veux qu'il dorme avec moi dans mon lit Suzanne: hein ? pourquoi ? ya même pas de place, ça pas d'allure Véro: Ben je sais que ya pas de place, mais j'ai pas de lit double (message indirecte) fake on va se tasser dans mon lit. C'est poche mais on a pas le choix. Suzanne: Franchement.. Ça pas de bon sens tout ça Véro: Ben là maman...Laurent c'est mon chum et c'est normal qu'on veuille dormir ensemble. Suzanne: Attend 2 minutes là... --ma mère descend au sous-sol voir mon père qui regarde la tv- Suzanne: Michel.... Michel: Quoi ? Suzanne: Véronyk vient de me demander si Laurent pouvait coucher ici...AVEC ELLE Michel: Ouin.....pis yé où le problème la 'dans ?? Suzanne: ben....Elle est jeune
Michel: C'est ben normal là..elle a 18 ans. Qu'est-ce que tu espèrait ? Suzanne: .... .... ouin.. -----ma mère remonte dans la cuisine 10 minutes plustard--- Suzanne: ok...c'est correct Véro: wouhoo...super-orgy-porno-party (ok...c'est pas vrai. J'ai jamais dit ça.. j'ai juste dit "merci".

fucking shit

Je sais pas ce que j'ai...mais j'ai mal à la tête depuis environ 2-3 jours et j'aimes pas ça du tout. C'est pas une migraine mais c'est assez intense pour gâcher ma bonne humeur.
C'est un mélange d'étourdissement et de douleur au frond, en arrière des yeux et sur le côté de la tête. Les advils, tylenols, aspirine et compagnie n'agissent absolument pas. C'est bizarre parce que d'habitude ça fonctionne.
C'est clair que la fatigue est un facteur important à considérer. Mais ça peut pas être juste ça. Donc...j'attend que ça passe.

juin 22, 2005

une sorte de thérapie

Vous savez que j'ai passé des moments assez dures dernièrement (et je sais que je ne suis pas la seule). Depuis environ 2 ans, j'ai eu plusieurs conflits avec mon moi-même intérieur. C'est clair que je ne peux pas expliquer tout ce qui c'est passé dans ma tête et mon coeur dans ce post mais je tiens à vous dire que c'était plus que déchirant. À cause de quelques mauvais souvenirs (en particulier un qui m'a carrément détruit) ma personnalité et mon attitude face à moi-même et les autres c'est vu changé du tout au tout en quelques mois. Je m'ai fabriqué une carapace dure comme fer mais aussi construit une personne qui n'était pas moi. C'est dernier temps j'ai eu beaucoup de difficulté à comprendre ce qui m'arrivais et ce que je devais faire pour mettre terme à ces satanés mauvais souvenirs qui me hante l'esprit un peu trop souvent. Ça fait deux semaines que je vois une intervenante professionnelle pour m'aider à faire le deuil du moment le prof dévastateur de mon passé. Mais elle ne fait pas seulement cela, elle même aussi à déchiffrer -décoder- les messages indirects que mon corps me lance (que ce soit dans mon attitude avec les autres, de l'estime de soit etc...) et ça m'aide énormément. Les discussions désagréables et éprouvantes (qu'oon pourrait ici qualifier de chicane) avec Laurent m'a fait découvrir des choses que je ne voulait pas nécessairement entendre. Parce que ça faisait trop mal. Mais je devais y faire face. J'ai compris que j'avais des problèmes. Et des problèmes plus sérieux qu'on peut le croire. Que tout ce que je faisais n'était ni normal, ni très sain. J'ai des sauts d'humeur beaucoup trop intenses et anormaux. Je me fache pour un rien, et je ne suis jamais "normal". Soit que je suis super heureuse et qu'on doit presque m'attacher pour ne pas que j'embrasse tout le monde. Ou soit hyper down, prête à me tirer une balle sur la tempe, sans aucune hésitation. Je n'ai pas de juste milieu. On a dit de moi que j'étais trop passionné. Mais pour moi être passionné c'est la plus belle qualité qu'une personne puisse avoir. Mais j'étais passionnée d'une mauvaise façon. Dans le sens que je prennais trop à coeur les choses qui ne le mérite pas. Je crois que mes changements d'humeur flagrant ne partiront jamais, mais je travaille là-dessus pour les contrôler. J'ai compris que je me faisais toujours trop d'attente vis-à-vis à peu près tout dans ma vie. J'ai des attentes face à mon chum, mes amis, des événements importants à mes yeux etc... Et ces attentes là sont tellement primordiales et forte que je fini par être déçu du résultat. Pas parce que c'est mauvais, mais parce que j'avais souhaiter plus. Je vais tenter de vivre au jour le jour, sans trop imaginer ce qui pourrait se passer. Mais surtout de ne pas me faire une réponde ou idée fixe à propos de quelque chose qui n'a pas été mis au clair. J'ai compris que je devais arrêter de ma faire mal. Arrêter de me couper parce qu'un jour ça pourrait être plus grave que je le pense. La dernière fois que je me suis coupé (il y a une semaine et demi de ça) ça été la pire fois depuis le commencement. Le pire dans tout ça c'est que j'en suis consciente. Je sais que ce n'est pas parce que je me coupe, que mes problèmes vont se régler et que la vie deviendra belle. C'est purement psychologique. Mais je sais que si je ne le fais pas, je serai incapable de fonctionner et de faire autre chose. Alors je le fait. Et je reprend mes activités normalement. Avec quelques coupures en plus. C'est malsain, je sais. Mais c'est comme ça... Mais ça va arrêter. Je ne veux plus me faire mal. Je dois arrêter d'être parano à longueur de journée. NON...le monde ne me veulent pas de mal et personne souhaite ma mort. Les gens qui m'entourent sont là parce qu'ils m'aiment et non parce que je suis facile à manipuler. Et je dois me le répéter. Je dois aussi accepter les compliments. J'ai toujours aimé les compliments. Mais pour certaines raison, je les croyaient sarcarstique. "Moi? Belle ? ..haha... t'es drôle.. Tu en dit beaucoup des jokes comme ça ?". Et après ça...le monde ne veulent plus me complimenter parce que je leur répondais toujours le contraire. Alors ils aiment mieux se la fermer. Mais maintenant je veux accepter tout les compliments que les gens souhaitent me dire. Ça me fait du bien. Je pourrais continuer comme ça pendant longtemps. Tout ça pour dire que je veux, et je vais être mieux. Je continue mes rencontres avec l'intervenant en question et cela me fait le plus grand bien. Je ne veux avoir des hauts et des bas (même si les autres me disent qu'ils sont maintenant habitués) parce que c'est vraiment désagréables. Et je ne veux pas que le monde associe ma présence avec mes haut et mes bas désagréable. Parce que ça va faire en sorte qu'ils ne voudront plus me voir aussi souvent qu'avant. Je veux réfléchir avant d'agir et comprendre qu'un petit incident n'est jamais la fin du monde et qu'un détail inutile ne vaut pas la peine qu'on s'attarde plus longtemps dessus. Que c'est pas une petite faille dans ma journée, qui va me faire perdre ma bonne humeur. Vous savez parfois je suis jalouse. Parce que j'entend parlé mes proches sur d'autres personnes et ils disent des commentaires tellement beaux et émouvant. Et je me demande pourquoi on ne dit pas ce genre de remarque à mon égard. J'aimerais ça qu'on dise à mon sujet que j'éclaire la pièce grâce à mon sourire. Que mes yeux s'illuminent de bohneur et que je sois la personne la plus magnifique au monde. La plus drôle, la plus belle, la plus spéciale, la plus unique... Mais j'ai l'impression que ça n'est jamais arrivé. Alors oui... parfois je suis jalouse. Parce que j'aimerais être comme ça. J'aimerais qu'on parle de moi comme ça. Mais peut-être que ç'est jamais arrivé parce que les autres étaient trop occupé à m'endurer.. Et qu'ils mettent tellement d'efforts à m'endurer, qu'ils sont incapable de voir tout ce que je fais pour être une meilleure personne, pour être resplendissante de beauté. Et je ne veux plus que les autres m'endure. Je veux que ça soit de l'histoire ancienne. Je veux être heureuse avec la personne que j'aime le plus au monde ainsi que tous mes amis. J'ai compris que j'étais compliqué à suivre, à endurer et à comprendre. Et je suis présentement en travail avec moi-même pour régler tout ces petits problèmes-là. Je veux changer, mais piur le mieux..
Non..c'est pas vraimet changer, mais plus se corriger. Pour être une meilleure personne.
Je sais qu'à cause de mon sale caractère, certains d'entre vous on mener la vie dure par moment. Quelques uns ont étés ébranlés par mes crises d'angoisse, de rage, de possessivité, de tristesse. Et je sais que c'étais dure. Que ça aurait été plus facile de me laisser tomber et d'aller voir quelqu'un de plus agréable. Mais personne ne l'a fait.
Et je crois que c'est un des plus beaux gestes d'amour qui soit. M'endurer..
Donc comme je l'ai dit, je travaille présentement sur mon propre cas, comme une sorte de thérapie piur être plus heureuse et être de meilleure compagnie.
Oui c'est terriblement dure, et quand on m'a dit qui j'étais vraiment et que j'avais de sérieux problèmes...j'ai eu l'impression de mourir sur place tellement que ça a fait mal. Mais j'imagine que c'était un mal nécessaire.

juin 21, 2005

question

Question à 10 $ de monopoly.... Est-ce qu'il faut absolument écrire des textes sublimes avec des mots recherchés, un français impécable, des métaphores de la morts, un style subtile mais original mais pondre quelque chose de bon, voire même excellent ?
Est-ce qu'il faut songé à chaque mot qu'on écrit, corrigé chaque phrase et "échaper" des mots compliqués pour que nos textes soient pris au sérieux ? Du genre: "j'utilise des mots super compliqués pour impressionner les moins bons en littérature et en même temps faire bonne impression par ceux qui sont calés dans le domaine et être considéré parmis les grands" ???
Est-ce qu'il faut être complètement absurde, complètement intello ou complètement critique pour que les gens aient le plaisir de les lires et qu'ils puissent penser que ces écrits sont qualités ?
Moi je ne crois pas... Je pense que quelques qui écris dans une langue compréhensible et qui les aller ses doigts sur le clavié sans savoir véritablement quoi dire peut être aussi, sinon plus intéressant et touchant que n'importe quel cracké de littérature et de bon vocabulaire.
Parfois, il n'y a rien de mieux que le vrai franc parlé (sans fantasie d'écriture) pour toucher les autres.
Ce que je veux dire c'est que parfois j'ai l'impression que les ges ne prennent pas au sérieux ce que certaines personnes écrit (parce qu'il font des fautes, parce qu'il ne parle pas de l'actualité, parce qu'il ne sont pas des "écrivains" ou encore parce qu'ils ne font pas de compte rendu judicieux sur une pièce, un événement quelconque comme le ferais les grands du Devoir, de la Presse ou du Voir.
Moi je pense que pouvoir "bien écrire" ne vaut pas nécessairement quelque chose. Tu peux avoir un style professionnal et bien liché et être quand même très mauvais...ou carrément merdique. Et ce n'est pas parce que certaines personnes d'écrivent pas de cette façon qu'ils ne peuvent être pris au sérieux, qu'ils ne valent pas la peine d'être lue ou recommendé par les autres.
Voilà...c'est ce que j'avais à dire.

Grandir en paix

Ça faisait longtemps que je le savais, mais ça ne fait qu'environ deux semaines que je réalise vraiment ma situation familiale. Ce qui arrive, c'est que dans quelques semaines ma grande soeur Isabelle (23 ans) va déménager dans un apartement à Montréal avec son chum Éric.
Je suis super contente pour elle parce que l'idée d'avoir enfin son petit chez soi a réjouit au plus au point.
J'étais tellement contente quand mes parents m'ont annoncés que quand ma soeur partira, mon frère prendra possession de sa chambre tandis que pour mon cas, il vont enlever une partie du mur séparant le chambre de mon frère et moi pour que j'en aille une encore plus grande.
Je planifiais déjà ma nouvelle grande chambre avec la peinture, le nouveau lit mais j'étais surtout excité en pensant à la décoration. Je voulais mettre plein de posters de films, surtout des classiques. Je voulais continuer dans la vague rétro avec des couleurs qui flash et des accessoires vraiment amusant.
Mais là je suis plus ou moins enjouée de tout ça parce que je comprend que bientôt, la famille sera réduite à quatre personne au lieu de quatre dans notre quotidien. Et que je ne verrai plus ma soeur aussi souvent que je le veux. Ce n'est pas comme si elle déménagait à Laval....Elle va être dans un trou perdu à Montréal. Je n'ai pas peur pour ma soeur. Je sais qu'elle est super débrouillarde et qu'elle sera s'organiser en temps et lieux.
Mais j'ai plus peur pour moi. Ma soeur est super importante à mes yeux parce que c'est la seule personne de ma famille à qui je suis capable de m'ouvrir un peu côté sentimental. à chaque que je me chicanais avec mes parents et que je courais dans ma chambre en pleurant. Elle, elle était toujours là pour expliquer à mes parents qu'ils ont peut-être été trop fort pour ensuite venir me consoler en me disant que je ne devrais pas réagir aussi fort.
Ma grande soeur a toujours fait le pont entre mes parents et moi parce que je ne m'ai jamais bien entendu avec eux.
Mais maintenant...que vas t-il arrivé ? Finalement...je l'admire ma soeur. J'aimerais être aussi responsable qu'elle. J'imagine que je vais le devenir avec le temps. (du genre "lentement mais surement").
Je me rend aussi compte que jamais j'aurais pu être un enfant unique. J'ai besoin de jouer, de voir, de niaiser et de m'obstiner avec mon frère et ma soeur. Sinon la maison serait tellement vide et trop silencieuse.
Et là j'imagine la suite et ça fait peur: ma soeur va partir...ensuite probablement mon frère et il ne va rester que moi dans le nid familiale. Je vais devenir une enfant unique. Et l'idée est loin de me plaire et je ne veux pas que ça arrive.
Quand j'y pense un peu et que je commence à projeter dans le futur j'essaie de me voir en appartement. Parce que oui.... quelque fois j'aimerais avoir moi aussi MON logement. Je sais que quand je vais partir ça va vraiment être dure parce qu'il faut s'occuper d'absolument tout. Mais même si c'est difficile, je suis persuadé que j'en suis capable.
J'aimerais être dans mon appart décoré à ma façon (encore avec pleins de posters de groupes de musique et de films!!!), pouvoir vivre à mon rythme et faire les choses que je veux quand je le veux. Personne pour me pousser dans le cul. Personne pour me dire que je me couche trop tard. Personne pour me demander pourquoi je ne soupe pas chez nous tel ou tel jour.
J'aimerais partir en apart un de ces jours pas trop lointoin. Pouvoir enfin réussir à couper le cordon ombilical liant ma petite personne et mes deux parents. Pouvoir enfin grandir en paix sans avoir l'air de la petite fille à maman. Pour mûrir et prendre ses responsabilités pour s'attaquer au monde adulte.
Pas vous ?

juin 19, 2005

WHy??? WhY ???

Il y a de ça quelques jours, j'ai reçu une très mauvaise nouvelle. Ma boss du Métro-Vidéo m'a dit qu'elle était dans l'obligation de me mettre dehors. Pourquoi? Et bien à ce qui parraît, le Métro-Vidéo du centre-ville a trop d'employés alors le propriétaire a décidé d'en envoyé au magasin de Laval (le mien). Le fuck là dedans, c'est que ces employés qui doivent être transféré au Métro-Vidéo de Laval on tous plus d'un ans d'expérience dans cette boutique. Et vu que je suis la dernière à avoir rentré (j'étais là depuis environ 2 mois) ben c'ets moi qui prend le bord et je dois m'en aller.
Je trouve ça vraiment pas correct de leur part puisque je n'ai rien fait de mal. Même ma boss me l'a dit. Elle disait que j'avais fais quelques erreurs mais que c'était très normal puisque je venais de commencé et que si tout ça ne serait pas arrivé, c'est certain qu'elle m'aurait gardé. Elle m'a aussi dit qu'il n'y avait aucun problème à ce que je la mette comme référence et qu'elle n'aurait que des bonnes choses à dire à mon sujet. Même mais à ça....je le prend assez mal.
Je lui est demandé s'il avait des chances que je puisse revenir mais elle m'a dit que c'était presque impossible puisque que les employés qui seront transférés ici n'ont pas en tête de partir bientôt.
Alors je me retrouve en fin du mois de juin, sans travail... Je ne sais pas trop quoi faire parce que rendu à ce temps-ci de l'été, les magasins ne sont plus à la recherche de nouveaux employés. Et même que j'ai perdu la motivation d'aller porter des cv... Je suis tellement écoeuré. Je m'ai forcé à le faire en fin Avril et par chance le Métro-Vidéo m'a rapellé mais c'est la seule place qui m'a rapellée. Bullshit..

Putain de température estival....

Laurent a drôlement raison sur son dernier post...
Il a beau avoir un soleil extraordinaire à l'extérieur de ma maison mais je n'ai aucune motivation pour faire quoi que ce soit. Je me pousse littéralement le cul pour faire des actions tout à fait normal: m'habiller, faire la vaiselle, me laver les cheveux, aller au gym etc....
Je ne comprend pas trop pourquoi. Messemble que quand la température est belle, cela nous donne envie de passer notre journée dehors en compagnie de nos amis ou alors de prendre le temps de s'assoir au soleil pour lire un livre ou se baigner.
Mais ça n'arrive tout simplement pas. J'ai seulement le goût de m'éfouerrer sur mon divant, d'écouter un bon film et de manger des cochoneries. uhm... C'est pas ce qu'il y a de meilleur pour moi.
Parfois je me réveille à 11h00 le matin et j'ai quand même l'impression d'être fatigué et faible. C'est assez poche mais je ne sais pas quoi faire pour inverser le problème. Faut-il que je me couche et me lève plus de bohneur ??? Aucune espère d'idée.
Mais c'est certain qu'avec une température dégueulasse comme la semaine passé : collant, humide et chaud ben tu ne fait que suer et être à la recherche d'un petit coup de vent. Il fait tellement chaud, que tu en a mal à la tête et que tes paupières deviennent supitement très lourdes.
Ou encore il pleut comme c'est pas possible. Là c'est encore pire puisque tu te lève déjà avec un air maussade et ennuyé. Tu ne veux que rester sous tes couvertures et te rendormir aussitôt.
Quand est-ce qu'on va ravoir notre énergie ? Quand est-ce qu'on va ravoir la motivation de se bouger le cul ?? J'ai hâte....

juin 16, 2005

My BirtHdAy

Mardi le 14 juin, c'était ma fête. Je m'étais levé le matin avec un p'tit air maussade à cause de la pluie violente qui innondait ma rue. Mon premier réflexe à été de pèter une crise parce qu'il fallait obligatoirement qu'il fasse soleil puisque c'était MA fête. Mais j'ai réfléchie quelques secondes et j'en ai conclue que la plui faisait vraiment chier... mais que ce n'était pas la fin du monde. Fuck off si le ciel est gris, je ne gâcherai pas ma mauvaise humeur à cause d'un putain petit nuage noir. Et j'ai été contente de ne pas avoir laissé la température prendre le dessus sur mon humeur. Parce que dans mon cas, c'est assez facile. Catherine est venu chez moi en avant-midi et on a passé la journée à faire des commissions pour le souper en soirée. Il ne fallait pas oublier la pizza, ni le jus, ni les petites entrées congelées. Je voulais que tout soit parfait. Quand on est revenu chez moi, je n'ai eu que quelques minutes pour me préparer parce qu'il s'en allait être 17h00. (pour une fois que j'étais contente que les gens arrivent un peu en retard). Finalement tout c'est bien passé et on avait de la bouffe en masse. Ouin...yavait ben des restes à la fin. Le monde était de bonne humeur quoique Laurent m'a fait freaker en arrivant chez moi en disant: "C'est pas de ma faute, j'te l'jure" .... C'est parce que j'avais attribué la tâche à Laurent de faire un gâteau aux carottes pour mon anniversaire avec une étoile dessus (oui...très important!). Et il a oublié de graisser la moule avant de mettre la gâteau au four. Steven -le sauveur- lui ets venu en aide et a réussit à arranger le désastre en mettant une BONNE couche de glaçage et en mettant du ruban bleu autour du gâteau pour le maintenir en place. Finalement, le gâteau était super bon... un peu trop de glaçage (genre overdose de sucre après la 3e bouchée) mais quand même très bon. Merci mon amour !!! Je suis super fier de lui car il c'est vraiment forcé et avait de bonnes intentions. C'est ce qui compte. Après le souper, quelques personnes on pû se défouler sur un Bob L'éponge en pinata. Malgré qu'on a pas vraiment profité longtemps parce que Guillaume (qui devrait gérer sa rage envers les pinatas) n'a pas eu l'air d'avoir pensé que ces jeux sont conçus pour les enfants et qu'il ne faut pas l'anéantir du premier coup puisqu'il faut laisser les autres jouer aussi. t-k.... Par la suite, j'ai fait écoutés aux autres mon court-métrage de fiction que j'ai fait pour ma fin de session. Je n'ai reçu que des commentaires positifs jusqu'à maintenant et j'en suis très fière. J'ai bien aimé ma fête de cette année. Même si ce n'est pas très dure à battre puisque l'année passé aucunes invités ne s'y est présentés. C'est le genre de mauvais souvenir qui nous fait paniqué à chaque années parce qu'on a peur que ça se reproduit. Donc un énorme merci à Laurent, Steven (qui m'a fait une strap à guitare géniale et unique), Gab, Ben, Guillaume, Cynthia, Caroline, Agathe, Sabrina, Charles et Simon d'avoir célébrer mon anniversaire en ma compganie.

encore une fois...

Il fallait bien que ça arrive un jour ou l'autre. Le blog que j'avais depuis quelque mois me fait éperdument chier jour après jour. Mon ordi plante à chaque fois que je tente d'accéder à mon compte, les publicités d'élargisseurs de pénis envahissent tout les posts que j'écrivais de fait que personne ne réussit à me lire et puis.... c'est ça.
Alors je reviens aux sources, je reviens sur blogspot et si ça plante une autre fois, je laisse tomber l'univers des blogs parce que j'ai pas envie de partir à la recherche d'un autres sites gratuits parce que ça l'air que sur internet, gratuit= chiasse= ça fonction plus ou moins bien. En-t-k...c'est ce qui arrive toujours dans mon cas.
Faut que je recommence ENCORE à zéro. Je ne me souviens plus comment faire des liens et je n'ai jamais réussis à mettre de putain de photos. Ya tu quelqu'un qui peut m'aider avec ça ?
Alors... effacer moi de vos favoris (si j'y étais) et ajoutez-y cette nouvelle adresse.

juin 06, 2005

C.R.A.Z.Y.

Dès que les médias ont commencés à parler d'un nouveau film québécois intitulé "C.R.A.Z.Y." et qu'il était qualifié de film "vintage" j'ai immédiatement voulu le voir même si j'en avais vu aucun extrait. Et par la suite, quand certaines images et extraits ont circulés dans les médias ça a seulement confirmé mon envie d'aller voir ce film. J'ai finalement été le voir avec Sabrina et Agathe. Je dis "finalement" parce que si ça n'avait été que de moi, je serais allé le voir dès sa sortie en salle. Alors C.R.A.Z.Y. en gros, c'est l'histoire de la vie de Zac à travers les années '70 et celles qui s'en suit. Il vit avec une mère affectueuse, un père complètement borné ainsi que ses quatres frères qui ont tous une particularité bien à eux. Le "hic" survient quelques années après la naissance de Zac quand ce dernier demande un petit carosse pour son anniversaire et que son père refuse parce que ça fait trop "fifi". Et c'est à partir de ce moment-là qu'une relation de haine naîtra entre les deux hommes. Avec l'arrivé de l'adolescence, Zac se remet évidemment en question comme n'importe qui l'a fait à cet âge-là. Il se pose des questions sur son orientation sexuelle et prie le bon dieu pour ne pas devenir homosexuel car il sait ce que ce genre de chose pourrait engendré comme problème dans la famille, surtout avec son père. Quand il réussit à se l'admettre son père ne l'acceptera jamais et c'est dans ce périple que l'histoire se déroule. C.R.A.Z.Y. est un film vrai. C'est touchant et on a vraiemnt l'impression de voir nos proches projetés à l'écran. Tel personnage nous rapelle oncle, tel autre est la copie conforme de notre frère etc... Les dialogues sont divins car ce sont carrément les phrases qui se disent dans toutes les familles québécoises. Par moment, je croyais entendre mes parents parler à la place des comédiens. En parlant des acteurs, ceux-ci sont incroyablement bien dirigés et jouent tous d'une manière juste et vraie. L'homosexualité est un sujet d'actualité qui a été traité de toute les façons possibles. Mais ce film est dans une classe à part. J'ai étét touché plusieurs fois durant le film tellement que j'y croyais. Ce n'ets pas de la fiction...on dirait que l'histoire arrive au gars d'à côté. Autre chose qui rend le film encore plus vrai c'est tout l'aspect esthétique de la chose. Les décors sont réellement des copie conformes des objets des années '70. On dirait vraiment la vieille télévision de notre grand-mère et ses vieux rideaux laids. Même chose pour les costumes. La seule chose que je pourrais repprocher au film c'est qu'il y a beaucoup trop de cigarettes. Je ne comptais même plus les fois où un personnage s'en grillait une. Mais... est-ce vraiment un repproche ? Quand on sait que dans ce temps-là, tout le monde fumait et que durant les party de famille, on voyait bien le plafond de la cuisine innondée de fumé de cigarette. Marc-André Grondin qui joue le rôle de Zac est un pure délice à consommer tout au long du film. Son jeu est réaliste et touchant. Même chose pour Michel Côté qui a vraiment l'air d'un m père rempli de préjugés. En sortant de la salle, je n'ai pas pu m'empêcher d'être songeuse et de réfléchir à la relation que j'ai avec mes parents, mon frère et ma soeur. Et sans faire de jeu de mot plate... il faut être vraiment fou pour ne pas aller voir C.R.A.Z.Y.

La marche de l'empereur

La semaine passé j'ai eu le plaisr de voir "La marche de l'empereur" au cinéma en compagnie de Laurent. Il est bien vrai que je n'ai aucun mais vraiment aucun lien affectif avec les animaux. C'est un peu normal puisque j'en ai jamais eu à la maison et que j'en ai même peur la majorité du temps. Un chien qui jappe me donne le chair de poule ( va savoir pourquoi?..) Donc j'avais toutes les raisons du monde de ne pas assister à une des représentations de ce film. Mais mes profs de cinéma m'ont appris à regarder plus loin et à élargir encore plus mes champs d'intérêts. De plus, j'étais quand même curieuse de voir le film pour son côté technique. Mais dès que le film a commencé, j'ai été transporté dans un environnement complètement différent du mien. J'étais entouré de pinguins et de neige qui enterraient le sol sur des kilomètres et des kilomètres. J'avais tellement l'esprit au centre de cet univers blanc que j'en avais des frissons. Oui!! J'ai eu froid tout au long du film surtout durant la scène de la tempête de neige. (et puis...j'aime bien me collé sur mon amour adoré au cinéma) "La marche de l'empereur" est un film absolument exquis autant du point de vu narratif que technique. On adhère aux images, à l'histoire unique, chaleureuse et familiale. La voix d'Émilie Simon nous berce en tant qu'accompagnement. Cette chanteuse à la voix fragile aurait été la personne à qui j'aurais jamais pensé pour interpréter la musique de ce film. Mais, fait suprenant, ses mélodies enveloppent chaque images du film. Le monde des pinguins nous semble terriblement loin mais "La marche de l'empereur" réussit à nous rejoindre dès les premières minutes. Nous vivons carrément les émotions que la mère et le père vivent à l'arrivée de leur enfant. Toute vette inquiétude entourant la naissance nous donne le sentiment de marcher sur des oeufs. Nous ne voulons pas respirer trop fort de peur de détruire quelque chose.
Du point de vu technique, c'est la perfection. Des travellings à en couper le souffle et je n'ai aucune idée comment ils ont pu filmer certains passages du film tellement que le degré de difficulté est énorme. Les images sont nets et saisissantes. Le monde de la technique on dû souffrir pendant bien des moments quand on regarde la qualité du son, de l'image, de l'éclairage et de la température qui était un facteur non seulement important mais omniprésent.
Ce long métrage est tout à fait sublime et s'il a réussit à me toucher et bien il peut réussir à toucher n'importe qui.