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juin 06, 2005

La marche de l'empereur

La semaine passé j'ai eu le plaisr de voir "La marche de l'empereur" au cinéma en compagnie de Laurent. Il est bien vrai que je n'ai aucun mais vraiment aucun lien affectif avec les animaux. C'est un peu normal puisque j'en ai jamais eu à la maison et que j'en ai même peur la majorité du temps. Un chien qui jappe me donne le chair de poule ( va savoir pourquoi?..) Donc j'avais toutes les raisons du monde de ne pas assister à une des représentations de ce film. Mais mes profs de cinéma m'ont appris à regarder plus loin et à élargir encore plus mes champs d'intérêts. De plus, j'étais quand même curieuse de voir le film pour son côté technique. Mais dès que le film a commencé, j'ai été transporté dans un environnement complètement différent du mien. J'étais entouré de pinguins et de neige qui enterraient le sol sur des kilomètres et des kilomètres. J'avais tellement l'esprit au centre de cet univers blanc que j'en avais des frissons. Oui!! J'ai eu froid tout au long du film surtout durant la scène de la tempête de neige. (et puis...j'aime bien me collé sur mon amour adoré au cinéma) "La marche de l'empereur" est un film absolument exquis autant du point de vu narratif que technique. On adhère aux images, à l'histoire unique, chaleureuse et familiale. La voix d'Émilie Simon nous berce en tant qu'accompagnement. Cette chanteuse à la voix fragile aurait été la personne à qui j'aurais jamais pensé pour interpréter la musique de ce film. Mais, fait suprenant, ses mélodies enveloppent chaque images du film. Le monde des pinguins nous semble terriblement loin mais "La marche de l'empereur" réussit à nous rejoindre dès les premières minutes. Nous vivons carrément les émotions que la mère et le père vivent à l'arrivée de leur enfant. Toute vette inquiétude entourant la naissance nous donne le sentiment de marcher sur des oeufs. Nous ne voulons pas respirer trop fort de peur de détruire quelque chose.
Du point de vu technique, c'est la perfection. Des travellings à en couper le souffle et je n'ai aucune idée comment ils ont pu filmer certains passages du film tellement que le degré de difficulté est énorme. Les images sont nets et saisissantes. Le monde de la technique on dû souffrir pendant bien des moments quand on regarde la qualité du son, de l'image, de l'éclairage et de la température qui était un facteur non seulement important mais omniprésent.
Ce long métrage est tout à fait sublime et s'il a réussit à me toucher et bien il peut réussir à toucher n'importe qui.